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La Bête du Gévaudan

entre mythe et réalité

La Bête du Gévaudan est un mystère qui a captivé l’imagination depuis des siècles. Entre légendes, faits historiques et récits populaires, cette créature a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la Lozère et au-delà.

L’Origine du mythe

Des attaques mortelles

Entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767, une série d’attaques contre des humains a secoué la région du Gévaudan. Le plus souvent mortelles, ces agressions ont été recensées entre 88 et 124 victimes, selon les sources12. La terreur s’est propagée dans le nord de l’ancien pays du Gévaudan, correspondant globalement à l’actuel département de la Lozère. Quelques cas ont également été signalés dans le sud de l’Auvergne, le nord du Vivarais, le Rouergue et le sud du Velay.

La quête de la vérité

Le royaume comptait alors environ 20 000 loups, mais le drame du Gévaudan a captivé l’attention de la presse. En mal de ventes après la guerre de Sept Ans, les journaux se sont emparés de l’affaire. La Bête du Gévaudan est rapidement devenue bien plus qu’un simple fait divers. Elle a mobilisé des troupes militaires et a donné naissance à des rumeurs et croyances diverses. Les contemporains ont tour à tour perçu la Bête comme un loup, un animal exotique, voire un « sorcier » capable de charmer les balles1.

Les Chasses à la Bête

Deux suspects

Parmi les nombreux animaux abattus, deux canidés ont été soupçonnés d’être la Bête du Gévaudan. Le premier était un grand loup tué en septembre 1765 par François Antoine, le porte-arquebuse de Louis XV, sur le domaine de l’abbaye royale des Chazes. Une fois empaillé et apporté à Versailles, l’intérêt médiatique s’est estompé, mais les ravages ont repris peu après. Le 19 juin 1767, à La Besseyre-Saint-Mary, le paysan Jean Chastel a abattu le second animal, identifié comme un loup ou un canidé partiellement ressemblant à un loup. Après cette date, plus aucune attaque mortelle n’a été signalée dans la province1.

La vérité révélée

La majorité des historiens explique les prédations de la Bête par la présence de plusieurs loups devenus anthropophages. Ce phénomène, peu commun mais marquant, est observé à plusieurs reprises lorsque des « bêtes dévorantes » adoptent un comportement déviant similaire à celui de la Bête du Gévaudan. Ces créatures ciblent exclusivement les êtres humains selon des modalités spécifiques d’attaque et de consommation des victimes1.

Ainsi, la Bête du Gévaudan reste un mystère fascinant, mêlant histoire, légendes et réalité. Son souvenir hante encore les forêts et les vallées de la Lozère, rappelant aux voyageurs que certaines énigmes demeurent à jamais inscrites dans les paysages.